Interview camp CONCORDIA

Interview camp CONCORDIA – Cublize 2009

(Chantier de jeunes international)

 

C'est quoi l'espérance pour vous :

Édouard, Colombien : On sait que l'on peut devenir ce que l'on veut. Ce qu'on veut pour le mettre dans le futur. Chez nous l'inégalité sociale est difficile à vivre. Elle crée de grosses différences et enlève l'idée d'unité possible entre les personnes. De plus au niveau international, nous sommes trop petit et nous ne sommes que bénéficiaire que de la solidarité interne à la Colombie.

 

Mexicaine : Pour nous l'espérance est basée sur l'investissement autour des questions d'éducation. Le but est de lâcher l'idée de « Rêve Américain ». Le rêve doit être local, arrêter de se sous estimer notamment au niveau de l'état et de la culture. Il faut être fier.

 

Québécoise 1 : Il faut mieux repartir les richesses, s'entraider surtout dans l'echelle des prix des matières et produits finis.

 

Sue, Coréenne : profiter d'avoir de l'argent pour aider. Lutter contre les visions individualistes.

 

Katia, Québécoise : Mon espérance est de ne pas perdre espérance ! Il n'y a rien de pire que d'être blasé.

 

Nico, Français : Il est dur d'espérer en regardant les inégalités entre sud et nord. Le fossé est déjà tellement creusé....

 

Alexis, Québécois : L'espérance est une motivation pour travailler à une amélioration. On ne peut pas se dire que 'c'est foutu » et rester concentrer sur ce qu'il y a de bien.

 

Dee one, Coréen : Je ne peut pas changer le monde. Tu as beaucoup d'illusion quand tu as 20ans mais quand arrivent 30/40 ans ça change a cause des pressions sociales : tu travailles comme un fou, avec beaucoup de pression et de compétition. Pour beaucoup, l'espérance c'est juste de vivre un peu plus vieux. Toute la famille à une dévotion au travail pour que celle ci puisse survivre.

 

Nico, animateur : Il faut être acteur de nos vies. Arrêter de freiner les solidarités et redéfinir les valeurs : du travail, de l'art, de la solidarité et du partage. Nos priorités sont mal placées. Il faudrait plutôt de la création d'emploi, des énergies nouvelles... Ce sont des attentes plus que de l'espérance ou de l'espoir.

 

Et l'écologie ?

En France il est possible de se poser la question avec notre niveau de vie.

Édouard, Colombien : On cherche à bien faire mais les grosses entreprises pilles et polluent pour l'exportation. « Il faut enseigner à pêcher et non à donner du poisson »

 

 

Juin 09 par Cédric Salembier


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